La stimulation cognitive peut se faire naturellement en pratiquant des activités de loisirs intellectuellement stimulantes. En effet, plusieurs études ont montré qu’une telle pratique permet de conserver un confort cognitif personnel et de retarder l’apparition d’une maladie d’Alzheimer (HULTSCH et al [1], WILSON et al [2]).
La stimulation cognitive peut également se faire de manière structurée au moyen d’exercices spécifiques issus des travaux dans le domaine des neurosciences cognitives sur la plasticité cérébrale. Dans ce cadre, le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication permet de proposer des outils numériques pertinents : jeux sérieux personnalisables et logiciels adaptés. Ces outils peuvent être utilisés individuellement ou en groupe avec l’encadrement d’un animateur.
[1] HULTSCH DF, HERTZOG C, SMALL BJ, ,DIXON RA. “Use it or loose it: engaged lifestyle as a buffer of cognitive decline in aging?” Psychol aging, 1999, juin; 14(2): 245-263.
[2] WILSON RS, BARNES LL, BENETT DA. Assessment of lifetime participation in cognitively stimulating activities. Journal of Clinical and Experimental Neuropsychology, 2003, 25(5): 205-213.
[3] TARPIN-BERNARD Franck et CROISILE Bernard. Conditions for Maximizing Effects of 90 Days of Brain Training [document électronique] 2012, http://www.happy-neuron.com/the-method/scientific-validation
[4] BOBILLIER-CHAUMON Marc-Eric, MICHEL Christine, TARPIN-BERNARD Franck, CROISILE Bernard, Can ICT improve the quality of life of elderly adults living in residential home care units? From actual impacts to hidden artefacts, Behaviour and Information Technology [document électronique] 2013,
http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/0144929X.2013.832382